MOHAMMED VI, DESPOTE MALGRÉ LUI Dec28

MOHAMMED VI, DESPOTE MALGRÉ LUI

À en croire les médias internationaux, impressionnés par la manière subtile dont la monarchie marocaine a tiré son épingle du printemps arabe, Mohammed VI serait un jeune roi avisé et ouvert à la démocratie. Mais à y voir de plus près, le roi du Maroc dispose de la panoplie complète du satrape oriental : pouvoir absolu légitimé par le droit divin, richesse personnelle illimitée, culte de la personnalité extravagant… tout y est. Sauf, peut-être la personnalité cynique qui va avec — ce qui n'est pas le moindre paradoxe du personnage.

PRESSE : LE PRINTEMPS PERDU Dec28

PRESSE : LE PRINTEMPS PERDU

Pour les journalistes indépendants marocains, la décennie 2000 a été celle de toutes les audaces et tous les succès. Mais ce qui avait débuté dans l’espoir et l’enthousiasme s’est achevé dans l’aigreur et la déconfiture. Chronique du « printemps » de la presse marocaine.

Majidi exposed

Thanks to Tlaxcala, the International Network of Translators for Linguistic Diversity, the misdeeds of Mounir Majidi, private secretary of king Mohammed VI of Morocco, are now exposed in 5 languages: English, Arabic, French, Spanish and German.

Incroyable légèreté Aug04

Incroyable légèreté...

(« Ma politique de lutte contre la corruption, c’est "Dieu pardonne ce qui est passé, et si quelqu’un récidive, Dieu se vengera de lui" ») Voila donc ce qu’a déclaré le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane sur Al Jazeera, le 25 juillet 2012. Ou comment on substitue un verset du Coran à une politique publique réfléchie...

Grande corruption Jun25

Grande corruption

Dans cet article paru dans Le Monde, l'auteur revient sur l'affaire BaySys, révélée sur ce même blog, qui illustre le pouvoir tentaculaire de Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi -- puis élargit la réflexion à la grande corruption qui gangrène le royaume, sans contre-pouvoirs capables de s'y opposer.

Majidi business : cas d’école Jun13

Majidi business : cas d’école

ENQUETE EXCLUSIVE. La classe d'affaires marocaine accuse régulièrement Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi Mohammed VI, d'utiliser sa position politique pour obtenir, à titre privé, des avantages exorbitants des institutions publiques. Cela s'appelle du trafic d'influence, et c'est interdit par la Constitution. Le cas Baysys en est une parfaite démonstration. Il montre comment le Premier ministre et le ministre des Finances ont donné leur feu vert pour que de l'argent public (en l'occurrence celui de Royal Air Maroc) soit investi, jusqu'à concurrence de 250 millions de dirhams, dans une affaire privée de M. Majidi. Et tout cela… acté par un décret officiel du gouvernement ! Qui dit mieux ?

La Constitution marocaine est un écran de fumée Sep04

La Constitution marocaine est un écran de fumée

Dans cette interview au magazine des anciens de l'ENA, l'auteur de ce blog décortique la nouvelle Constitution marocaine. Il dévoile les mécanisme et ressorts cachés qui en font, au final, un outil de reconduction de l'absolutisme royal. Il analyse les raisons du recul du mouvement pro-démocratique du 20 février après avoir mobilisé des centaines de milliers de manifestants pendant le printemps 2011. L'auteur, enfin, s'étonne de la myopie des grands médias occidentaux qui ont vu une avancée "démocratique" dans un texte fondamental… voté à 98,5% de oui !

Campagne Blitzkrieg Jun30

Campagne Blitzkrieg

En juin 2011, la ferveur du Printemps Arabe était en train de retomber. La monarchie marocaine a mis ce moment à profit pour lancer une audacieuse manoeuvre de contournement du mouvement rebelle du 20 Février: une campagne référendaire éclair, en vue de re-constitutionnaliser l'absolutisme royal.

Le 9 mars à chaud Mar16

Le 9 mars à chaud

Le 9 mars 2011 (c'est-à-dire moins de 3 semaines après le 20 février), le roi Mohammed VI a fait un discours télévisé qui a pris tous les Marocains de court, annonçant une "réforme constitutionnelle démocratique globale". Cet article a été écrit 3 jours plus tard et publié sur Le Monde le 16 mars.